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THÉRAPIE PROVOCATRICE HUMANISTE

La thérapie c’est le passage d’un dysfonctionnement d’un être désorganisé à un être en harmonie avec son univers intérieur.

INTRODUCTION À LA TPH

Une réflexion permanente

En tant que thérapeutes, nous cherchons à apaiser les souffrances de nos patients. Engagés dans une démarche de réflexion permanente, nous avons exploré de nombreuses pistes afin de trouver des solutions, notamment pour les patients qui, malgré la meilleure volonté du monde, ne parvenaient pas à se transformer.

 

C’est ainsi que la thérapie provocatrice et humaniste (TPH) est née. L’objectif était, pour nous, de créer des leviers susceptibles d’aider le patient à prendre de la distance par rapport à lui-même et à ses traumas. Nous nous sommes rendus compte que l’humour et la provocation étaient des moyens très efficaces pour amener le patient à modifier sa perception de la réalité et de lui-même, à se poser des questions et à penser différemment.

CE QUI NOUS CARACTÉRISE

UNE THÉRAPIE INNOVANTE

La Thérapie Provocatrice et Humaniste (TPH) est une thérapie innovante car construite sur des bases radicalement différentes des principales thérapies connues. Ce qui la caractérise par-dessus tout, c’est la dimension d’ouverture à la conscience associée à un ancrage fort dans la réalité concrète. Tel est le noyau de cette pratique, sa substance. Loin d’opposer la matière à une conscience désincarnée, la TPH considère que la matière et la conscience, source inépuisable de connaissance qui transcende l’individu, font partie d’un même tout cohérent et indissociable. En cela, elle se situe résolument du côté des traditions philosophiques et spirituelles non dualistes.

PROCESS THÉRAPEUTIQUE

Le thérapeute TPH prend en considération le patient dans sa globalité. Il part de la situation à laquelle il est confronté. Il ne recherche pas des solutions dans une réflexion intellectuelle limitée ou à partir d’un cadre théorique figé. Il ouvre son esprit à l’intelligence profonde des phénomènes, au-delà des apparences. Il ne se restreint pas au plan purement mental, et cherche, au contraire, à embrasser la réalité de la façon la plus large possible.
En accompagnant à partir de son inspiration et non du mental, il trouve le mot juste, il exécute le geste approprié, il adopte l’attitude qui convient sur le moment. Par ailleurs, sa réflexion inspirée lui permet de créer des outils originaux et puissants, adaptés à la situation et au patient : ses interventions ne sauraient se limiter à des modes opératoires préfabriqués et standardisés.

UNE RÉFLEXION APPROFONDIE

Le travail du thérapeute TPH se fait, en deux temps. En dehors des séances, il mène une réflexion approfondie sur ses patients, et élabore des stratégies personnalisées pour chacun. Ce travail préparatoire crée les conditions d’une intervention pertinente et efficace. Mais, au moment des séances, le thérapeute laisse la magie de l’instant présent opérer. Il fait en sorte d’être à l’écoute des informations délivrées par son ressenti et se laisse inspirer. Ainsi, le plus souvent, ses interventions ne sont pas à proprement parler préméditées. Il agit un peu à l’instar d’un artiste dont le talent s’exprime avec force lorsque quelque chose lui échappe. Quoiqu’il advienne, le thérapeute reste toujours à l’écoute de son patient.

IDENTIFICATION ET « DÉS-IDENTIFICATION

Selon notre conception de l’être humain, celui-ci ne se réduit pas à son égo. L’égo n’est, en quelque sorte, qu’un vêtement que nous portons, un vêtement tricoté par nos parents, notre lignée, notre histoire personnelle. Mais il ne saurait définir l’homme dans sa nature profonde, que nous pouvons désigner sous le nom d’« Etre » ou de « Conscience ».
Dans le contexte de la thérapie, l’identification à l’égo agit comme une force de rappel qui nous enchaîne au passé et nous empêche de construire un avenir différent, meilleur. Le but de la thérapie est donc de nous aider à prendre du recul par rapport à ces identifications égotiques. Sortir de la pathologie, c’est ressentir que nous ne sommes pas ce vieux vêtement élimé dont nous avons parlé. C’est ressentir au plus profond de nous-mêmes que ce que nous sommes, ce sont des êtres humains, de passage sur cette Terre, le reste n’étant finalement qu’une illusion. Alors notre regard sur la vie et sur le monde change radicalement.

PROCESS THÉRAPEUTIQUE

Le thérapeute TPH prend en considération le patient dans sa globalité. Il part de la situation à laquelle il est confronté. Il ne recherche pas des solutions dans une réflexion intellectuelle limitée ou à partir d’un cadre théorique figé. Il ouvre son esprit à l’intelligence profonde des phénomènes, au-delà des apparences. Il ne se restreint pas au plan purement mental, et cherche, au contraire, à embrasser la réalité de la façon la plus large possible.
En accompagnant à partir de son inspiration et non du mental, il trouve le mot juste, il exécute le geste approprié, il adopte l’attitude qui convient sur le moment. Par ailleurs, sa réflexion inspirée lui permet de créer des outils originaux et puissants, adaptés à la situation et au patient : ses interventions ne sauraient se limiter à des modes opératoires préfabriqués et standardisés.

LE NON DUALISME

Les tenants d’une conception dualiste de l’homme considèrent que le corps et l’esprit (ou la conscience) sont deux réalités radicalement différentes. A contrario, une conception non dualiste de l’homme considère qu’il existe une unité ultime de toutes choses dont il est possible de faire l’expérience intime.

Ainsi, selon nous, matière et conscience sont des déclinaisons d’une seule et même réalité universelle et ne se distinguent pas dans leur nature profonde. Tout l’art du thérapeute consiste à investir cet espace sans limite aussi bien du côté de la matérialité la plus dense et la plus crue que du côté de la conscience la plus subtile et la plus vaste. Son génie tient en sa capacité à naviguer entre ces deux pôles, et à y puiser sa créativité et son inspiration, dans le but d’aider le patient. 

UNE POSTURE À LA FOIS STRUCTURANTE ET BIENVEILLANTE

Le thérapeute TPH, qu’il soit homme ou femme, agit en père à la fois bienveillant et structurant. Il considère que l’accueil inconditionnel du patient (que l’on pourrait qualifier d’‘énergie maternelle’) est insuffisant pour guérir les patients. Le rôle symbolique du père est, pour cela, essentiel. En se positionnant en père bienveillant et structurant, le thérapeute pousse le patient en dehors de sa zone de confort et l’amène à faire évoluer le regard qu’il porte sur lui-même et le monde. Il l’aide à contacter sa force intérieure et sa capacité de ‘résilience’ afin de se libérer de ses traumas.
En définitive, le thérapeute a pour objectif d’aider son patient à lâcher le passé douloureux pour reprendre un développement normal et se projeter vers l’avenir.

« MALADE » OU « ÊTRE HUMAIN EN ÉVOLUTION » ?

Les étudiants en psychologie passent plusieurs années à apprendre à poser des diagnostics qui, eux, ne cessent d’évoluer et qui sont référencés dans  le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), le manuel de référence des troubles mentaux édité par la Société Américaine de Psychiatrie. Carl Rogers, psychologue humaniste américain, lui, avait pris le parti radicalement inverse. Il refusait purement et simplement de parler de pathologie. Nous considérons, pour notre part, que qualifier la pathologie peut, à certains moments, être dans l’intérêt du patient et utile au processus thérapeutique, mais nous ne perdons pas de vue le caractère arbitraire de ces qualificatifs, et la nécessité impérieuse de centrer le travail sur l’être humain qui nous fait face.

UNE VISION DE L’ÊTRE HUMAIN

Beaucoup de thérapeutes sont focalisés sur les symptômes de leur patient au point qu’ils finissent par l’identifier à sa pathologie : ils posent un diagnostic sur lui et, sans nécessairement en avoir conscience, le réduisent à sa maladie. Nous pensons au contraire que la dynamique de guérison n’est possible que dans la mesure où le thérapeute ne perçoit pas son patient comme un malade, mais comme un être humain en évolution. C’est donc la conception même de l’être humain qui est en jeu. Ainsi, à l’instar des thérapies humanistes, le thérapeute TPH a une vision positive de l’humain qu’il perçoit comme naturellement bon. Il croit dans la force du patient, dans son intelligence et sa capacité à se transformer. Il ne le perçoit pas comme un être fragile, pas plus qu’il ne l’enferme dans une identité de victime.

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